| RAMZI CHAMAT | OAKS GROUP
La qualité, la transparence et la responsabilité sont devenues des attentes majeures dans le secteur de l’immobilier et de la construction. La réforme du droit privé de la construction, qui entre en vigueur le 1er janvier 2026, s’inscrit dans cette dynamique. Elle introduit des ajustements essentiels au Code des obligations (CO) et au Code civil (CC), offrant enfin un cadre juridique plus clair, plus équilibré et mieux adapté aux réalités du marché.
Cette évolution, longtemps attendue par les acteurs engagés pour une construction durable et responsable, vise à mieux protéger les acheteurs, à renforcer la transparence contractuelle et à valoriser les pratiques exemplaires. Elle constitue un véritable tournant pour le secteur.
Chez OAKS GROUP, nous saluons pleinement cette réforme. Elle est en parfaite adéquation avec nos valeurs : exigence de qualité, traçabilité des travaux et accompagnement rigoureux de nos clients. Dans les lignes qui suivent, nous vous présentons les principaux changements apportés par cette révision législative et ce qu’ils signifient concrètement pour vous, professionnels et futurs propriétaires.
Le 1er janvier 2026 marque une étape décisive pour l’immobilier et la construction en Suisse. Après plusieurs années de débats et de consultations, la révision partielle du Code des obligations (CO) et du Code civil (CC) entre en vigueur. Ces nouvelles dispositions apportent des clarifications attendues et un renforcement majeur des droits des acheteurs et maîtres d’ouvrage face aux vices de construction. En tant que promoteur engagé pour une qualité durable, OAKS GROUP salue cette évolution. Elle protège mieux les propriétaires, responsabilise l’ensemble de la chaîne de construction et élimine certaines pratiques contractuelles déséquilibrées. C’est une réforme saine, qui valorise les entreprises sérieuses et transparentes.
Jusqu’ici, les contrats de vente immobilière pouvaient contenir des clauses limitant ou excluant la responsabilité des promoteurs en cas de défauts. Dès 2026, ce ne sera plus possible.
L’article 368, alinéa 2bis CO impose désormais une obligation impérative de réparation gratuite pour les défauts constatés dans les deux ans suivant la réception d’un bâtiment neuf.
Toute tentative de suppression ou de limitation de ce droit sera réputée nulle et non avenue.
Concrètement :
Notre point de vue :
Cette avancée protège les propriétaires, renforce la crédibilité de la filière et restaure une équité contractuelle attendue depuis longtemps.
Jusqu’à présent, le CO exigeait de signaler un défaut “immédiatement” après découverte, une formule floue qui a généré d’innombrables litiges. Dès 2026, l’article 367, alinéa 1bis CO fixe un délai de 60 jours pour dénoncer un défaut à compter de sa découverte. Ce délai s’applique aussi aux vices cachés et ne peut pas être réduit contractuellement.
Pourquoi c’est une avancée :
Notre engagement :
OAKS GROUP pratique déjà une traçabilité et un suivi rigoureux des finitions. Ce nouveau délai s’intègre parfaitement à nos standards de qualité et à notre accompagnement post-livraison.
Le délai de prescription reste fixé à 5 ans après réception (art. 371 CO), mais la réforme verrouille définitivement la possibilité de réduire ce délai à 2 ou 3 ans, comme certains contrats le prévoyaient.
Ce que cela garantit :
Désormais, l’article 219a CO applique ces règles également aux ventes avec obligation de construire. Cela concerne notamment la vente de biens immobiliers neufs achevés ou en construction dans les deux années précédant la transaction.
Conséquence directe :
La norme SIA 118, qui imposait un signalement “immédiat” des défauts, sera adaptée pour se conformer au nouveau délai légal de 60 jours. Les clauses contractuelles basées sur l’ancienne norme deviendront inopérantes.
Effets positifs :
L’article 839, alinéa 3 CC est modifié : l’hypothèque légale des artisans et entrepreneurs couvre désormais aussi les intérêts moratoires, et ce pour une durée de dix ans.
Objectif : protéger financièrement les prestataires en cas de retard de paiement ou de litige sur la garantie.
Au-delà des articles de loi, cette réforme a une portée symbolique : elle consacre le droit à une construction traçable, bien documentée et assumée par ceux qui la réalisent.
Cela implique :
Recommandation pratique :
Cette réforme impose un cadre plus exigeant, mais aussi plus juste. Pour OAKS GROUP, c’est l’occasion de confirmer notre différence.
Concrètement :
La réforme de 2026 n’est pas une contrainte, mais un pas vers un marché immobilier plus mature, plus éthique et plus sûr.
Elle clarifie les responsabilités, protège les acheteurs, renforce la confiance et incite à l’amélioration continue des pratiques.
Chez OAKS GROUP, nous faisons de cette évolution un levier de différenciation. Transparence, qualité et service sont les fondations de nos projets, aujourd’hui comme pour les générations futures.